Canal St Martin

Ce matin, au bord du canal St Martin, des badauds comme moi ont pu observer la chute d’un platane. Mise à bas volontaire, car comme quatre autres de ses congénères, celui-ci était victime de l’attaque de champignons qui lui dévoraient le bois par l’intérieur. Dans un premier temps des bûcherons lui ont scié partiellement la base du tronc, puis une grue est intervenue pour l’arracher définitivement à l’aide de chaînes et le coucher à terre.
Surprise, la coupe a laissé apparaître un bois rouge en son centre.
Promesse de bûcheron, ces platanes seront bientôt remplacés par de jeunes arbres.

Apocope

Tous les jours nous parlons par apocope sans le savoir.
Dans le petit Robert la définition du mot apocope est : chute d’un phonème ou d’une syllabe à la fin d’un mot.
On dit par exemple télé pour télévision par apocope.
A notre époque où la vitesse est reine, on n’a pas fini de parler par apocope.

Ateliers du 104

Pour la première fois depuis l’ouverture du 104, j’ai pu me rendre dans l’atelier d’un artiste en résidence dans ce lieu. L’artiste en question est le dessinateur de bande dessinée Viravong, qui a déjà publié un album intitulé Sheytan.
Le projet qu’il a proposé aux responsables du 104 est un album dont l’action se déroule dans le 19ème et qui met en scène des habitants de ce quartier. Malin comme idée !
Lors de la visite de son atelier, Viravong nous a détaillé les principales étapes d’élaboration d’une bande dessinée dont il écrit lui-même le scénario. Il effectue d’abord les dessins au crayon puis à l’encre avant de les transférer sur ordinateur pour les colorier et les finaliser.
Nous pourrions voir les premières étapes de cet album sur Internet début 2009.
A suivre donc…

Sculpture

Si vous n’avez pas pu aller à Montreuil le week-end dernier, vous pouvez bénéficier d’une séance de rattrapage en vous rendant à la Cité des Sciences, dans le département de la Cité des Enfants.
En effet, une sculpture de l'artiste Wabé y est exposée, sorte d’animal fantastique à sept pattes appelé Bienvenue. Cet animal coloré et lumineux, qui tourne les mains et la tête, attire les enfants qui ont très envie de l'escalader !
Incroyable ce que l’on peut faire avec du papier mâché !

Portes ouvertes des ateliers d'artistes de Montreuil

Du 18 au 20 octobre 2008, venez découvrir les ateliers d’artistes Montreuillois, et en particulier celui de l'artiste Wabé qui vous initiera à la technique du papier mâché.

Histoire du jazz

Nostalgique de l’époque où j’usais mes fonds de culotte sur les bancs de l’école, je me suis inscrite au collège. Pas le collège dont parle le film « Entre les Murs », mais celui de la cité de la musique, où un pianiste musicologue et passionné nous raconte l’histoire du jazz, en illustrant ses propos par des documents sonores ou des extraits joués par lui-même.
Pour la première séance, nous avons écouté religieusement Aretha Franklin chanter le gospel « Amazing Grace », ce qui n’a rien de surprenant pour cette fille de pasteur.
Et pour terminer, nous avons regardé un clip du groupe Take Six, des virtuoses dans l’art vocal et rythmique.
Un moment de grâce, divine ou pas.

Ereutophobie

Connaissez-vous l'éreutophobie ou érythrophobie ?
Réponse : c'est la peur de rougir en public
Ne croyez pas que je souffre de ce trouble, non pas du tout. Je veux juste vous faire partager mes connaissances.
Mais il paraît que le rouge me va bien...

Viens poupoule

Une poule (à plumes) s’est perdue dans le parc des buttes Chaumont. Son propriétaire est prié de venir la récupérer.

Cimetière du Père Lachaise

Parisienne de naissance, je n’avais pas jusqu’à ce jour visité le plus grand cimetière de la capitale.

Quatre heures durant, accompagnée d’une guide des monuments historiques, j’ai sillonné les 44 ha de ce lieu historique, créé en 1804 sur des plans de l’architecte Brongniart.

Cette visite m’a permis de me replonger dans l’histoire de France, celle des hommes politiques, des artistes, des écrivains et des scientifiques.

Certaines sépultures et chapelles sont de véritables œuvres d’art, créées par des sculpteurs de renom.

D’autres font l’objet d’un culte particulier, comme celle d’Oscar Wilde, couverte de baisers !

On peut voir entre autres les tombes de Musset et son saule, de Chopin dont le cœur est à Varsovie, de Champollion et son obélisque, de Balzac et sa femme Mme Hanska, de Michelet surmontée d'une statue de Clio la muse de l’histoire, de Proust, d'Apollinaire, de Félix Faure, etc...

On peut voir également dans la partie nord, les tombes de personnages contemporains de la scène et du cinéma, comme celles de Desproges (tombe végétalisée), Petrucciani, Mouloudji, Piaf et Théo Sarapo, Signoret et Montand.

La description ne serait pas complète si je ne parlais pas du mur des fédérés où des communards furent fusillés en 1871, et de l’allée consacrée aux morts des camps de concentration.

Néanmoins, c’est une balade poétique, à travers des allées étroites et biscornues, où la végétation reprend souvent ses droits, à l’écart des bruits de la ville.

http://www.monuments-nationaux.fr/fr/les-actualites/visites-conferences-ile-de-france/programme/

Belleville, belle vue

Pour profiter pleinement de Paris au mois d’août, il faut aller dans les quartiers ignorés des tours opérateurs. Belleville est un de ces quartiers.

Si l’on quitte le bas de ce quartier animé où se trouvent de nombreux restaurants asiatiques et maghrébins et que l’on prend un peu de hauteur, on découvre, à côté des tours construites dans les années soixante, de petites maisons de la fin du 19ème, ainsi que des HBM, habitations bon marché, comme on les nommaient dans la période de l’entre deux guerres.

Ce quartier, du fait de sa topographie, a échappé aux grandes démolitions comme celles du quartier de la Villette.

Vous pourrez commencer votre visite par le point culminant du quartier (128m), repérable par le château d’eau situé près du métro Télégraphe.

Amusez-vous lors de votre visite à retrouver les éléments suivants :

- Les fresques des artistes Mesnager, Benassy et Nemo

- Les constructions des architectes Borel et Moreau

- Les regards qui permettaient de surveiller le niveau des eaux de la Dhuys

- Les villas Georgina, Faucheur et Castel

- Les églises N.D de la Croix et St Jean Baptiste de Belleville

Pour vous mettre un peu sur la piste, suivez les rues de la Mare, des Cascades, des Envierges, de l’Ermitage, Pelleport, Piat, etc…

Pour finir prenez le frais dans le parc de Belleville d’où vous aurez une très belle vue sur Paris.

Et si vous souhaitez en savoir plus sur la vie culturelle du quartier, ne manquez pas les portes ouvertes des ateliers d’artistes organisées tous les ans au mois de mai.

http://www.ateliers-artistes-belleville.org

rencontres photographiques d'Arles

Encore un petit lien pour aller voir ce qui se passe du côté d’Arles

http://www.telerama.fr/scenes/impressions-d-arles,31594.php

passage Molière

Au hasard de mes déambulations dans Paris, j’ai découvert le passage Molière dans le quartier des Halles.

Dans ce petit passage, il y a entre autres une boutique tenue par une jeune japonaise qui fabrique des chaussures sur mesure, et particulièrement pour l’été des sandales en passementerie. Elle réalise aussi des chaussures pour enfants très originales.

Cette boutique se nomme Tamano. Vous y serez accueillis avec le sourire et la courtoisie typiquement japonaise.

Vous qui aimez le travail soigné d’un artisan, vous y trouverez en plus chaussures à vos pieds.

Richard Avedon

Si vous ne pouvez pas vous rendre à Arles pour voir l’exposition du photographe Richard Avedon, et que vous résidez à Paris, allez voir l’exposition qui lui est consacrée au musée du Jeu de Paume. En vous présentant à l’accueil à 12h30, vous pourrez bénéficier d’une visite commentée et pour compléter cette visite, un documentaire de 90mn est projeté à 14h ou mieux à 15h30, ce qui vous laisse le temps de faire une pause déjeuner dans les jardins des Tuileries.

Hormis les photos de mode, il y a une série intéressante de portraits en noir et blanc, sur fond blanc, d'ouvriers de l’ouest américain aux visages très marqués (mineurs, routiers, etc…).

http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=539&lieu=1

Vacances arlésiennes

Eh oui, ce long silence en période estivale était dû à une fermeture du blog pour cause de départ en vacances.

Comme nous ne sommes pas des adeptes du bronzage sur les plages bondées de la côte méditerranéenne, nous avons opté pour un séjour citadin.

Pour reconstituer néanmoins notre capital en vitamine D, le sud de la France et son climat ensoleillé s’imposait.

Nous avons choisi Arles, et nous n’avons pas regretté notre choix.

Pendant une semaine, nous avons flâné dans les rues, les arènes, les thermes et le théâtre antique, et sur les quais du Rhône.

Nous avons vu des gardians et leurs chevaux, des arlésiennes en costume traditionnel.

Nous avons écouté les cigales et des musiciens gitans.

Nous avons fréquenté les musées (Réattu et Arlaten), les expos photos*, les restos.

Et en Camargue, nous avons aperçu des taureaux, des flamants roses et des nudistes hâlés !

Et Arles n’est qu’à quatre heures de Paris en TGV. N’hésitez plus.

Bonnes vacances.

* Rencontres photographiques : http://www.rencontres-arles.com

Confiture de rhubarbe

Si vous aimez la confiture de rhubarbe, et que vous faites attention à votre ligne, voici une recette que j’ai trouvée sur la toile, et que j’ai testée et adaptée…pour vous (et pour moi aussi).

En réalité, il s’agit plutôt de marmelade* car moins sucrée que la confiture.

Pour environ 4 pots de 300g :

• 2kg de rhubarbe
• 600g de sucre de canne roux
• une orange

Epluchez les tiges de rhubarbe et coupez les en bâtonnets de 3cm environ.

Ajoutez le sucre, le jus de l’orange, la moitié du zeste, une pincée de cannelle et un sachet de sucre vanillé.

Laissez macérer au réfrigérateur pendant 24 heures.

Egouttez. Versez le jus obtenu dans une casserole et laissez réduire de moitié sur feu vif. Ajoutez les morceaux de rhubarbe et laissez cuire doucement pendant 20 à 30 min, en remuant régulièrement jusqu’à consistance désirée.

Mettez en pots et couvrez aussitôt.

Après refroidissement conservez au réfrigérateur.

A consommer avec gourmandise.

* il semble que l'on puisse dénommer "marmelade" une préparation faite avec d'autres fruits que les agrumes.

Murs à pêches

Demain, si vous ne savez pas quoi faire de votre dimanche pluvieux et si vous ne craignez pas l’eau, mettez vos bottes en caoutchouc et partez à la découverte d’un lieu insolite : le quartier des murs à pêches à Montreuil dans le 93.

Peut-être aurez vous la chance comme moi d’être accompagné par un gentil membre de l’association « murs à pêches » qui vous dira tout sur l’histoire de ce site, son classement au titre « des sites et paysages », la construction des murs, la culture en espaliers, le palissage "à la loque", la taille des arbres fruitiers, et le commerce des fleurs.

Vous repartirez un bouquet à la main, avec l’impression d’avoir passé un moment très loin de Paris.

Le clos à pêches de l’association est ouvert également tous les dimanches de 14h30 à 16h30.

D’autres associations à vocation artistique ou sociale sont également présentes sur ce site.

dernières nouvelles météo : laissez les bottes, mais prévoyez quand même un parapluie, on ne sait jamais !

http://www.mursapeches.org/

papier mâché (suite et fin)

Le stage de sculpture s’est terminé par une expo à la salle Adyar, square Rapp. Marie-Claude notre professeur semblait satisfaite de notre travail; Notre groupe a bien respecté le thème imposé, c’est à dire « le comique », et chacun y est allé de sa fantaisie : le poisson pilote, le chat timbré, Carnabal, Charlie, croco mais pas trop, le chat solitaire, la chouette aux yeux verts.

Je suis repartie avec ma souris sous le bras, contente d’avoir pu donner forme à ces quelques bouts de fer et de papier.

New York

Un an après notre premier voyage, nous sommes retournés en famille à New York pour le long week-end du 8 mai/Pentecôte.

Le cours faible du dollar a incité de nombreux touristes comme nous à se ruer en masse vers les Etats-Unis. La présence des européens était très sensible dans les musées et dans les boutiques, comme la « pomme boutique » (vous l’aurez sans doute reconnu).

Nous avons revu avec plaisir le MoMa (Museum of Modern art), avec de nouvelles œuvres et de nouvelles installations, dont celle en particulier d’Olafur Eliasson intitulée « take your time ». Nous avons pris d’ailleurs notre temps pour jouer avec son installation faite de lumières et de miroirs mobiles et colorés.

Un autre artiste nous a beaucoup impressionné au musée Guggenheim : Cai Guo-Qiang, scénographe, spécialiste de créations pyrotechniques. Mais c’est surtout son ensemble de sculptures en terre, d’hommes et de femmes grandeur nature, qui nous a ému.

Nous avons découvert le quartier du Lower East Side, et Orchard street qui était la rue commerçante des immigrés juifs. C’est maintenant une rue piétonne branchée où l’on trouve des magasins de fripes et, en particulier, dans une boutique d’un autre âge, de magnifiques chaussures d’homme, bicolores, en croco ou en autruche, dignes des caïds de la pègre.

Dans cette même rue, une crèmerie et un dépôt de charbon copié sur nos anciens cafés bougnats parisiens (photo).

Bien sûr ces longues heures de marche à arpenter les rues de Manhattan et de Brooklyn nous ouvraient l’appétit. Nous avons donc mangé vietnamien dans Chinatown, italien dans Lower East Side, et étasunien dans Brooklyn et Central Park.

Le retour sur Paris fut mouvementé car le vol que nous devions prendre via Boston a été annulé. En dédommagement, la compagnie aérienne nous a offert une cabine « honey moon », presqu’aussi confortable qu’une place en classe affaire, le champagne en moins.

typographie

Sur les conseils de ma fille et de l’hebdomadaire dont je suis lectrice depuis 50 ans (à vous de trouver, non pas mon âge mais le nom du magazine), je suis allée voir l’exposition de Philippe Apeloig, graphiste et typographe, à l'espace topographique de l'art, 15 rue de Thorigny à Paris 3^ème.

Dans l’espace brut d’un hangar, on peut voir une série d’affiches principalement dédiées à des salons littéraires (logique), et également une vidéo très ludique qui met en scène des caractères typographiques dans un élégant ballet rythmé.

L’accès à cet endroit est libre, et libre à vous d’y retourner à votre guise jusqu’au 15 juin 2008.

Vous pourrez profiter de votre visite dans ce quartier pour aller voir également l’expo de Xavier Veilhan à la galerie Perrotin (sculptures et installations).

http://www.pixelcreation.fr/graphismeart-design/graphisme/vivo-in-typo/

papier mâché (suite)

Chose promise, chose due.

Après quelques semaines d’atelier papier mâché, la souris s’offre enfin à vous, bien en chair, mais encore un peu pâlichonne.

La prochaine étape c’est la mise en couleur, peut-être après un léger ponçage et un enduit type gesso.

Saul Leiter

Dire que j’ai jeté des photos car elles étaient mal cadrées ou un peu floues !

Si j’avais vu les photos de Saul Leiter plus tôt, il en aurait été peut-être autrement.

Oui mais voilà, il faut cet œil qui voit ce que les autres ne voient pas ; il faut savoir capter la lumière particulière d’une journée d’hiver ; surprendre un cireur de chaussure dans l’embrasure de sa boutique ; saisir l’effet graphique de la robe d’une femme vue de dos ; ou encore superposer les images produites par un homme téléphonant derrière une vitre.

Une ambiance feutrée et sensible.

Les photographies de Saul Leiter sont à voir actuellement à la fondation Henri Cartier Bresson, si possible en semaine pour profiter pleinement de ce petit espace.

http://www.evene.fr/culture/agenda/saul-leiter-21946.php

sculpteur de papiers

Sur le chemin de mon cours de gym hebdomadaire, j’ai découvert un sculpteur de papiers qui expose actuellement ses œuvres au centre d'animation Mathis à Paris 19^ème.

Jacquet Fritz Junior utilise le principe de l’origami pour façonner des personnages étonnants de réalisme.

Sur son site Internet, il met à disposition une boîte à idées et accepte toutes propositions de création en papier. Allez donc voir son site :

http://www.leplieur.com/galerie.htm

message personnel

Un petit clin d’œil à Julie qui a pointé le bout de son nez il y a tout juste trente ans, le vendredi du week-end Pascal.

Marie et Xuân, qui veut dire printemps en vietnamien, sont ses 2 autres prénoms.

rue de Steinkerque

Mais où sont passés tous les magasins de tissus qui jalonnaient cette rue qui monte vers le Sacré-Cœur ?

Des boutiques pour touristes ont remplacé tous ces commerces. Mais ces touristes, est-ce qu’ils ne venaient pas aussi dans ce quartier pour ce qui en faisait sa particularité ?

Rien n’est immuable bien sûr. Si rien ne changeait, il y aurait encore dans Paris des voitures à cheval, et il faudrait ressortir les moto crottes. Ou bien, on pourrait leur confectionner des sacs à déjection, aux chevaux, et alors çà ferait repartir les ventes de tissus !

Bon d’accord, la nostalgie me fait divaguer.

J’ai quand même pu faire mes coussins, probablement avec du tissu made in China.

Akabeko

L’akabeko est une figurine représentant une vache de couleur rouge, utilisée pendant les fêtes de la région du Tôhoku au Japon. L’akabeko est issu d’une légende du 9^ème siècle.

L’akabeko est fabriqué en papier mâché puis peint et verni. Le corps de la vache est creux et la tête est suspendue dans l’ouverture par un bout de ficelle. Quand l’akabeko est déplacé, la tête se balance à la manière des chiens que l’on voit sur la plage arrière de certaines voitures.

Chaque atelier de fabrication a ses propres motifs de décoration.

Cette figurine, ainsi que d’autres objets de l’artisanat japonais et des aquarelles, sont visibles jusqu’à aujourd’hui, au centre culturel Franco-Japonais, 8 passage Turquetil à Paris dans le 11^ème ardt.

Mon oeil

Le samedi à l’heure du café, à 13h15 sur France 2, ne manquez pas la rubrique « mon œil » de Michel Monpontet. Le journaliste décortique les images de l’actualité et nous propose sa vision humoristique et décalée des événements de la semaine.

Par son traitement de l’actualité, il arrive à nous faire sourire de sujets sérieux.

La musique et la mise en image participent aussi à faire de ces quelques minutes, un vrai moment de détente.

Cà vaut une séance de yoga, les postures en moins.

Autres temps, autres moeurs

Paris, le 25 septembre 1875

"Quand un jeune homme aime une demoiselle et désire l’épouser, il ne commence pas par demander aux parents le chiffre de la dot. Ici, d’après ce que vous me marquez, c’est le contraire ; Il parait donc que ce jeune homme tient plus à la dot qu’à la personne. Il me semble qu’il convient de n’en plus parler.

Je pense que Valentine pourra trouver plus tard un parti plus convenable, je suppose un rentier d’un certain âge, appartenant à une honnête famille.

Au surplus, c’est à elle-même et à vous de voir dans un avenir plus ou moins prochain ce qui peut lui convenir dans le cas où elle se déciderait à se marier."

Valentine épousera à 26 ans, Nicolas François âgé de 34 ans. Le mariage sera célébré le 6 février 1877 à Auboué en Meurthe et Moselle.

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Oberkampf

Connaissez vous Oberkampf ?

Non pas la station de métro parisien située sur les lignes 7 et 9, mais le personnage qui a donné son nom à cette station.

Il s’agit de Christophe-Philippe Oberkampf fondateur de la première manufacture de toiles imprimées, créée en 1759.

Vous en saurez plus en vous rendant à Jouy-en-Josas près de Versailles, où se trouve le musée de la toile de Jouy.

La manufacture employait au 18^ème siècle environ 1000 personnes : ouvriers, dessinateurs, graveurs, imprimeurs, pinceauteuses, etc…

Les toiles étaient étendues dans les prés, non loin de la Bièvre, pour être blanchies.

http://www.jouy-en-josas.fr

Fête du Têt

Cà y est, évitant la cohue du premier de l’an, nous avons fêté le début de l’année du rat avec nos copains de la FOEFI ce samedi 23 février.

Maurice avait convié ses amis de Ste Livrade pour partager avec nous cette soirée dans le quartier asiatique de Paris. Au total nous étions 350, dont une large majorité venue du sud-ouest. La Touraine, terre d’accueil de l’association, était bien représentée aussi, comme la Normandie, le Nord et la région parisienne.

Comme d’habitude la soirée fût très animée, grâce à l’orchestre bien sûr, toujours très dynamique, mais aussi grâce à la participation de tous sur la piste de danse.

Nous sommes repartis, pour certains les bras chargés de lots gagnés à la tombola, mais tous munis du poster composé par Maurice (toujours lui), mosaïque de photos sorties des albums de jeunesse, sélection de poses inspirées par les rockeurs des années soixante.

Un grand merci aux organisateurs bénévoles et dévoués pour cette soirée réussie.

Papier mâché

Comme vous pouvez le voir, la souris commence à prendre forme.

Au départ c’est un vulgaire morceau de grillage difficile à manipuler, qu’il faut couper, tordre et fixer avec du fil de fer.

Ensuite il faut préparer la pâte à papier : quelques lambeaux de papier journal que l’on fait tremper dans de l’eau chaude et que l'on malaxe jusqu’à obtenir une pâte grise.

Ensuite on essore cette pâte et on ajoute en saupoudrant de la colle à papier peint. Puis on malaxe et remalaxe encore afin d'obtenir une pâte homogène assez souple.

Le squelette de la souris est enduit avec cette pâte, puis on attend patiemment que l’ensemble sèche.

A ce stade, la souris n’est pas encore présentable.

Il vous faudra attendre le prochain épisode (message) pour en savoir plus.

Tout ceci ressemble fort à de la cuisine, mais ne vous y trompez pas, c’est de l’Art !

Matières à cultiver

Si votre chemin passe par la Bastille, prenez le temps d’aller jusqu’au VIA au 33 avenue Daumesnil 75012 pour y voir l’exposition « matières à cultiver ».

Vous y verrez des objets insolites que des créateurs ont fabriqués à partir de matériaux naturels.

Le bois et ses dérivés, les fibres végétales sont découpés, courbés, tournés, moulés à l’aide des technologies de pointe pour donner des résultats étonnants : baignoire en teck, chaise en rotin tressé, robe en viscose de bambou, assiette en palmier, etc…

Les élèves de l’école Boulle toute proche viennent quelquefois dans ce lieu pour trouver de l’inspiration et certains de leurs travaux y sont exposés.

A voir avant le 16 mars 2008.

Buttes Chaumont

Ce matin, le temps ensoleillé était propice à une montée en vélo aux Buttes Chaumont.

Les habitués du parc étaient au rendez-vous.

Le groupe de retraités avait retrouvé son banc et commentait allègrement l’actualité : Sarkozy et ses dernières déclarations, bla, bla, bla…, l’opération policière à Villiers-le-Bel, bla, bla, bla…, les élections municipales, bla, bla, bla…

Le peintre, délaissant le bord du lac, les nounous et les joggeurs, s’était installé plus loin pour faire ses gammes quotidiennes en vert et bleu, tel un élève appliqué, la casquette enfoncée sur les oreilles.

Le héron cendré était là aussi, imperturbable au pied de la butte.

Le temps suspendu.

Quelques mots du patois lorrain

Charpagnatte, n.m. Romanichel, gitan. Celui qui fabrique les charpagnes.
Charpagne, n.f. Grande corbeille en osier.
Comprenure, n.f. Intelligence, compréhension.
Coriotte, n.f. Ficelle, lacet, cordon. Cordon de la bourse, (Se serrer la coriotte), faire des économies.
Jaunotte-Jauniré, n.f. Champignon, la girolle
Nice, adj. Exigeant, difficile à contenter, contrariant.
Nonon, n.m. L'oncle.

Pour en savoir plus :

http://www.lexilogos.com/lorrain_langue_dictionnaires.htm

Bon anniversaire

Joyeux anniversaire aux jumeaux qui se reconnaîtront.
Ils ont quelques années de plus, mais quand on aime...

musée Bourdelle

Même si vous n'appréciez pas spécialement les sculptures de Bourdelle, allez quand même visiter son musée dans le quartier Montparnasse. Le sculpteur y a vécu et travaillé entre 1885 et 1929. Son atelier, son appartement et le jardin ont été conservés en l'état. Pendant quelques instants vous pourrez imaginer l’artiste au travail. Dépaysement assuré.

Si cette visite vous a ouvert l’appétit, allez vous restaurer ensuite à « la cabane à huîtres » au 4 de la rue Bourdelle. Un autre voyage vous attend.

Musée Bourdelle
18, rue Antoine Bourdelle
75015 Paris

dents de loup

Recette de Mamie Gaby

1. Battre 270 g de beurre en écume. Ajouter 450g⁽¹⁾ de sucre.
2. Lorsque le mélange devient crémeux, incorporer 6 oeufs ajoutés un à un, jusqu'à obtenir un mélange homogène.
3. Ajouter progressivement 500g de farine tamisée, puis 1 sachet de sucre vanillé
4. Beurrer une plaque à dent de loup et disposer au creux de chaque sillon, et à distance égale, une cuillerée à café de pâte (2 tas par sillon)
5. Cuire à four chaud (th. 7) pendant 15 à 20 min

Astuce : Si vous ne disposez pas de plaque à dents de loup, utilisez une feuille de papier sulfurisé pliée sur elle-même en accordéon sur une hauteur de 2 cm.

⁽¹⁾ Pour des gâteaux moins sucrés utiliser 350g de sucre

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2008 année du rat

Au Vietnam, le Jour officiel du Têt (nouvel an) de cette année 2008 est le 7 février.

Une tradition au moins bimillénaire veut que la naissance de chacun soit placée sous la tutelle d'un animal, symbole annuel d'un cycle zodiacal de douze ans.

nouveau blog sur la toile

Si vous êtes intéressés par le graphisme, consultez vite ce nouveau blog

http://julie-tomato.blogspot.com/

nouvel an à Pompois

Les membres de l'APPMC et leurs amis se sont retrouvés à Pompois dans les Deux-Sèvres pour fêter la nouvelle année. Ils y étaient invités par André, le trésorier de l'association, et Catherine sa charmante épouse.

L'année 2008 a commencé sous le signe de la bonne humeur et de la camaraderie.
Tout le monde a participé selon ses aptitudes et ses goûts : bricolage, décoration, cuisine, blagues, récits de voyages, chroniques de la jet set, le tout supervisé et contrôlé par leurs hôtes.
Ce séjour fut très réussi et chacun a pris congé en prenant rendez-vous pour le réveillon prochain.

Des photos de cette fête sont accessibles via le lien ci-joint.

http://www.flickr.com/photos/21258415@N02/sets/72157603623334611/